Thermochimoradiothérapie simultanée dans le traitement du glioblastome
Résultats préliminaires de Tomsk, Centre médical national de recherche de l'Académie des sciences de Russie
Le traitement des glioblastomes, le type de tumeurs cérébrales le plus courant et le plus agressif, est difficile et n'a eu qu'un succès limité à ce jour. Nous nous référons ici aux travaux intéressants de l'Institut de recherche sur le cancer de Tomsk et du Centre médical national de recherche de l'Académie des sciences de Russie, de l'Université médicale d'État de Sibérie à Tomsk et de l'Université polytechnique nationale de recherche de Tomsk.
Anastasiya I. Ryabova, Valery A. Novikov, Olga V. Gribova, Evgeny L. Choynzonov, Zhanna A. Startseva, Evgeny G. Grigoryev, Irina A. Miloichikova, Nataliya D. Turgunova et Polina V. Surkova
Résumé et conclusion
Le glioblastome est l'une des tumeurs cérébrales les plus courantes et son pronostic est très mauvais. Avec cette pathologie, le taux de survie d'un patient est d'environ 3 mois, mais dans le développement des dernières années avec un traitement combiné intensif de chirurgie, chimio-radiothérapie et hyperthermie temps de survie médian d'environ 2 ans peut être atteint. Entre décembre 2013 et août 2017, 30 patients atteints d'un glioblastome supratententiel nouvellement diagnostiqué ont été traités par hyperthermie transcrânienne radiofréquence en plus d'une chimiothérapie concomitante. Le temps médian de suivi après l'intervention chirurgicale dans cette étude était de 12 mois (intervalle de confiance (IC) à 95 % : 8,5-23 mois).
Le temps médian de survie sans maladie était de 9,6 mois (IC 95 % : 7,2-19,0 mois). La survie globale médiane des patients de l'étude était de 23,4 mois. Heureusement, aucune augmentation des effets secondaires systémiques de la chimiothérapie n'a été observée comparativement à la fréquence décrite dans le groupe de brevets. Les premiers résultats avaient montré que l'utilisation concomitante de la thermochimoradiothérapie et de l'hyperthermie transcrânienne par radiofréquence améliorait le taux de survie sans progression et que le taux de survie global avait également tendance à augmenter. Étant donné qu'aucune complication majeure n'a été identifiée à ce jour, la recherche à Tomsk se poursuivra afin d'obtenir des résultats statistiquement significatifs et de consolider davantage la stratégie thérapeutique.
Votre équipe Celsius42
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